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Tragsessel in der spanischen Monarchie des 16 und 17 Jahrhunderts 115
de Frías zu dem der Duques de Uceda einschlugen. Aulnoy machte auch nähere Angaben
zum schlichten Aussehen der mit drei Gläsern versehenen Tragsessel der adeligen Damen,
die von jeweils vier Lakaien befördert wurden, die einander streckenweise ablösten und
stets zu zweit Dienst versahen. Aufgabe eines der Diener war es, den Hut des vorderen Ses-
selträgers zu halten. Die an Informationen überaus reiche Beschreibung Aulnoys sei hier
ausführlich wiedergegeben:
[…] les Dames se visiten fort, & rien ne leur est plus aisé que de prendre una mante,
d’entrer dans une chaise par la porte de derriere, & de se faire porter où elles veulent. […].
[…] on les fait extrêmement grandes & larges, & pour q’elles soient moins Lourdes, elle ne
sont que de simple étoffe tenduë sur un chassis de bois. Ces étoffes sont toûjours meslées
d’or & d’argent, & fort magnifiques. Il y a trois grandes glaces, & le dessus est d’un cuir
trés-mince, couvert comme le reste; il se leve pour que la Dame entre & sorte plus com-
modement. L’on a quatre porteurs que se relayent, un Laquais porte le chapeau du porteur
de devant; car quelque mauvais temps qu’il fasse, il ne faut pas qu’il soit couvert devant
la maistresse. La Dame est enchassée dans sa chaise comme un diamant dans son chaton.
[…]. Il y a un carrosse à quatre mules, avec ses longues traits […] qui suit la chaise au petit
pas. Il est d’ordinaire rempli de deux vieux Escuyers & de cinq ou six pages; car elles en ont
toutes, […]. Les Dames ne menent jamais aucune de leurs femmes, & bien qu’elles se trou-
ven plusieurs ensemble qui vont au même endroit, elles montent chacune dans leur chaise
sans se mettre les unes avec les autres dans leur carrosse. Je me trouvais l’autre jour dans un
embaras, & je vis passer cinquante chaises & cinquante carrosses à la file. L’on sortoit de
chez la Duchesse de Frias, & l’on alloit chez la Duchesse d’Uzeda. Je vous dirai pourquoi
ells y alloient, quand je vous aurai dit que la Dame estant arrivée chez celle qu’ elle va voir,
ses porteurs la porte jusques dans l’anti-chambre. Les degrez sont faites exprés fort larges &
fort bas pour qu’on les puisse Monter avec plus de facilité.113
Obwohl Tragsessel weiblich konnotiert waren und dem Frauen zugeschriebenen weichen
und sanften Wesen entsprachen,114 ließen sich auch zahlreiche Männer nicht davon ab-
halten, selbst Tragsessel zu verwenden. Fest steht, dass ab 1604 viele Männer versuchten, in
den Besitz eines Tragsessels zu gelangen, um jene nachzuahmen, die dieses Privileg bereits
genossen, namentlich hochrangige Herren, Diener des Königs sowie die mächtigsten Kle-
113 Le Jumel de Barneville d’Aulnoy 1691 (wie Anm. 108), S. 235–239.
114 Sich im Tragsessel befördern zu lassen wurde auch als „Übung für Schwache“ („exercicio para los
flacos“) betrachtet. Juan Sorapán de Rieros, Medicina española contenida en proverbios vulgares
de nuestra lengua (1616), hg. von Antonio Castillo de Lucas (Biblioteca clásica de la medicina
española 16, Badajoz 1991 [Faksimile der Erstausgabe, Madrid 1616]), S. 389.
Open-Access-Publikation im Sinne der CC-Lizenz BY 4.0
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Tragsessel in europäischen Herrschaftszentren
Vom Spätmittelalter bis Anfang des 18. Jahrhunderts
- Title
- Tragsessel in europäischen Herrschaftszentren
- Subtitle
- Vom Spätmittelalter bis Anfang des 18. Jahrhunderts
- Author
- Mario Döberl
- Editor
- Alejandro López Álvarez
- Publisher
- Böhlau Verlag
- Location
- Wien
- Date
- 2020
- Language
- German
- License
- CC BY 4.0
- ISBN
- 978-3-205-20966-9
- Size
- 17.5 x 24.7 cm
- Pages
- 432
- Categories
- Geschichte Vor 1918