Page - 427 - in Die literarische Zensur in Österreich von 1751 bis 1848

nostre St Pere le Pape, la cour de Rome etc. Contre des tels livres la censure use moins de severitè, parce qu’ils ne servent qu’a la lecture des personnes, qui sont instruits dans la religion catholique. Notre sainte religion n’a rien a craindre des raisonnements des heretiques, et les gens instruits dans leur jeunesse, confirmès par les sermons et livres de controverse, plus encore par les estudes, quand l’age avance, sont tres en estat a repondre a toute objection. Nèe et eduquè parmy les Protestants avec tant d’autres dans ma patrie nous avons la satisfaction de voir le Catholicisme se perpetuer dans les familles, parmy les paysans mesme, dont le plus grand nombre est catholique, et exede beaucoup le nombre des Protestants. Restent encore quelques considerations a faire sur le nombre des commissions de la censure. Il est assez evident, parce qu’il est dit jusqu’icy, qu’il est assez difficile d’establir une bonne censure. La connoissance requise de tant des langues, les sciences necessaires, la lecture immense continuelle sans interruption aucune, la droiture et fermetè requise, pour resister au sollicitations des personnes tres respectables, se trouveront pas facilement dans un grand nombre d’endroits. Mais aussy je crois que la censure de Vienne peut suffire pour une circonferen- ce assez vaste. Car dans la residence tous les livres arrivent et le plus souvent, et les nouveautès au plus viste. Les autres villes recoivent tous les ans le catalogue des livres con- damnès l’an passè. Mesme la chancelerie a l’attention d’envoyer tous les mois la liste de ceux qui sont condamnès a chaque mois de l’annèe courante, et de cette facon les mauvais livres sont assez vitement connus partout. On trouvera aisement dans chaque ville une personne, qui confere les livres, qui arrivent, avec le catalogue des livres defendus, pour en saisir les mauvais: Quoy- que il seroit impossible de former dans la mesme ville une censure convenable. Plusieurs cas ont prouvè que les censures establies a Grätz, a Insprugg, a Olmutz, a Brunn, a Lintz etc. etc. n’ont pas fait grand effet. Pour obeir aux ordres de Vostre Majestè, j’ay l’honneur de mettre au pieds du throne mes pensèes sur la censure, en attendant, avec la plus humble soumissi- on, sa volontè. Zensurverordnung Josephs  II., ausgegeben am 1.  Juni 178110 Se. Maiestät haben Ihres allerhöchsten Dienstes zu sein befunden, in der bishe- rigen Bestellung der Büchercensur eine Abänderung zu treffen, um solche in 10 Es handelt sich um das oft angesprochene ,Zensurpatent‘ Josephs  II.; der Text folgt: Handbuch 2. Verordnungen, Zensur-Richtlinien, Berichte 427