Seite - 485 - in Aufklärung habsburgisch - Staatsbildung, Wissenskultur und Geschichtspolitik in Zentraleuropa 1750–1850

485Zur Metaphern- und Sozialgeschichte der Restauration der Welt klar und der Bestand unseres politischen Systems ebenso politisch wie moralisch unmöglich werden.101 Zugleich bediente Metternich ein anderes Register und Adressierungs- system, wenn es um die Absicherung der Grund- und Freiheitsrechte in den habsburgischen Ländern ging. Gerade die konstitutionellen Länder par excellence, Ungarn und Siebenbürgen, verwehrten den dortigen Untertanen die Gleichheit vor dem Gesetz, die in den angeb- lich so »absolutistischen« Erbländern bestehe.102 Metternichs Klage über den inneren Feind sollte man nicht einfach als larmoyante Selbst- rechtfertigung abtun: Sie weist auf die systemimmanente Fehlkonst- ruktion des restaurativen Regimes hin. Wenn die Beamten auswärtige »Wühler« am Werk sahen, die ihre konstruktive Arbeit hintertrieben, wollten sie ihrem Regierungshandeln eine antirevolutionäre Aura ver- leihen. Für Metternich und die »Hochtory-Hofpartei«103 wiederum, die den Staat Josephs II. geerbt hat, fungierte der »innere Feind« als 101 Clemens Fürst Metternich, Die kirchlichen Verhältnisse in Oesterreich [6. 4. 1844], in: ders., Aus Metternich’s nachgelassenen Papieren, hg. v. Richard Metternich-Winneburg u. Alfons v. Klinkowström, 8 Bde., Wien 1880-1884, VII, 33-39, hier 33-34. Vgl. Srbik, Metternich I, 306-315. 102 »L’esprit aventureux qui envahit aujourd’hui le monde nous reproche de ne point marcher avec le temps. Il n’en est rien; nous marchons avec les temps, mais dans une direction qui ne nous expose pas à nous éloigner des principes, et c’est dans la différence qui existe entre les directions que repose le point de départ de la lutte qui est engagée entre les partis et nous […] nous ne flé- chirons pas! […] Toutes les demandes justifiables que prêchent les hommes du mouvement sont depuis longtemps remplies chez nous. Notre Empire reconnaît la parfaite égalité des citoyens devant la loi; il n’existe chez nous aucun privilège, aucune charge féodale; on y trouve l’égalité de l’impôt, l’indépendance de la justice. Toutes les parties qui composent l’Empire ont des assemblées d’états et un système municipal bien plus libéral que ne l’est celui des pays qui sont placés sous le système représentatif moderne. Dans aucun Empire les nationalités ne sont plus respectées que dans le nôtre; le respect pour les nationalités a même la valeur d’une condition voulue de notre existence; l’absolutisme gouvernemental n’existe nulle part moins que chez nous, et il ne pourrait même pas se faire jour sans évoquer une réaction pareille a celle qu’a amenée dans notre Empire le règne de l’Empereur Jo- seph II. Si cet exposé de notre situation est pleinement conforme à la réalité des faits, les seuls pays qui y fassent exception, ce sont deux pays consti- tutionnels par excellence, la Hongrie et la Transylvanie, restés stationnaire par suite de l’esprit d’opposition inséparable de l’esprit constitutionnel mal compris.« Clemens Fürst Metternich an Rudolf von Lützow, 10. 10. 1847, in: Aus Metternich’s nachgelassenen Papieren, VII, 424-425. So auch Aus Metternich’s nachgelassenen Papieren, VIII, 397. 103 HHStA, NL Joseph von Lasser, Kt. 2, 11. 4. 1849.